Comme beaucoup de communes des bords de la Garonne, l’histoire de Latresne et de ses habitants se confond avec celle du fleuve. Elle tiendrait d’ailleurs son nom primitif, d’une interprétation étymologique de « trèna » (dialecte occitan), qui dans sa forme féminine, pourrait signifier « bord » ou « rivage ».
D'autres approches moins méthodiques y voient la marque de la fameuse technique de pêche. Difficile de se faire une idée formelle.
Sa prononciation actuelle, consolidée dès le moyen-âge (La Trene), sera francisée par la suite avec son "s" si caractéristique et parfois "déroutant".
Quoi qu'il en soit, les premières attestations écrites historiques qui mentionnent une toponymie qui peut s'apparenter au nom de Latresne sont celles de l'archevêché de Bordeaux en (Arnaldus de la Trena - 1235) ou des cartulaires de l'Abbaye de la Sauve Majeure (1246), haut lieu de la chrétienté en pays créonnais.
Mais les premières traces d'occupation de la commune (dans ses limites actuelles) témoignent d'une occupation bien antérieure, probablement de l'époque romaine, comme en attestent ses 2 vestiges antiques (sur le site de l'Aerocampus actuel - ex. château des seigneurs Lecomte de Latresne et à proximité de la Pimpine). Un élément retrouvé sur le site du château est exposé à la médiathèque, rue des Arpèges.